13 juin 2018,Oumma.Com

Une plaque commémorant ce que les Palestiniens appellent la «Catastrophe», c’est à dire l’exode qui a suivi la création de l’Etat d’Israël, suscite l’ire du Crif. En cause, le qualificatif de «criminel de guerre» dont est affublé David Ben Gourion.

Dominique Lesparre, maire communiste de Bezons, en région parisienne, a inauguré ce 11 juin deux plaques temporaires, en français et en arabe, commémorant la Nakba («catastrophe» en arabe), synonyme d’exode pour des centaines de milliers de Palestiniens lors de la première guerre israélo-arabe qui a suivi la création d’Israël en 1948.

Cette inauguration symbolique, annoncée dans la revue municipale, s’est tenue à l’initiative de l’association bezonnaise West Bani Zaid (du nom d’une localité palestinienne avec laquelle Bezons est jumelé). Sur la plaque dévoilée est écrit : «En mémoire des 800 000 Palestiniens et de la destruction des 532 villages en 1948 par le criminel de guerre David Ben Gourion pour la création de l’Etat d’Israël».

Un encouragement à l’antisémitisme, selon le Crif

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a vivement réagi ce 11 juin. Dans un communiqué publié sur son site, il qualifie de «choquantes et inacceptables» les inscriptions de la plaque et notamment la qualification de «criminel de guerre» employée pour désigner David Ben Gourion, l’un des fondateurs de l’Etat d’Israël.

RT FRANCE

 

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