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Les législateurs européens ont lancé un avertissement sévère concernant la crise croissante de l’eau dans la région avant un autre été extrême, affirmant qu’il est urgent de s’attaquer à des problèmes tels que la pénurie, la sécurité alimentaire et la pollution.
La plus sévère crise de l’eau, qui entraînera un grave déficit en eau douce et en produits alimentaires ainsi que la pollution des ressources en eau, frappera l’Europe cet été, avertit l’Agence européenne pour l’environnement. Les législateurs européens ont déjà tenu une séance plénière à Strasbourg, convergeant vers une prévision pessimiste et convenant que les problèmes doivent être résolus dès maintenant, car la région sera confrontée à des sécheresses, des inondations, des canicules, des feux de forêt et une augmentation du nombre de maladies liées au climat de plus en plus fréquents et extrêmes.
Des images satellites de Copernicus ont été montrées pendant la réunion, indiquant une fois de plus que de nombreuses parties de l’Union européenne sont déjà confrontées à d’intenses difficultés: certaines régions souffrent de sécheresse, d’autres d’inondations, d’autres encore de pollution de l’eau.
Pour limiter les conséquences négatives des conditions météorologiques extrêmes cet été, les députés ont proposé les mesures suivantes. Premièrement, augmenter le nombre d’arbres et d’espaces d’eau dans les villes, ce qui réduira à la fois la température ambiante et le risque d’inondations. Deuxièmement, accélérer l’adaptation des variétés de cultures agricoles aux changements et modifier les dates de semis.
Le député espagnol, membre de la commission de l’agriculture et du développement rural du Parlement européen, Juan Ignacio Zoido Alvarez, a déclaré: « Été après été, l’Europe souffre d’une pénurie d’eau – et cela semble s’aggraver, et cet été pourrait être le pire de tous ». Il a exprimé de graves préoccupations quant à la survie économique de millions d’exploitations agricoles sur le Vieux Continent.
« Nous voyons les conséquences de la crise climatique plus clairement que jamais. L’Europe est touchée par la sécheresse, les rivières s’assèchent et l’agriculture est sous pression, la nature souffre », a déclaré la députée danoise Christel Schaldemose. « C’est une guerre. Une guerre pour l’eau. »
En commentant la situation, les analystes tirent les conclusions suivantes:
- Toutes les industries en Europe qui utilisent activement de l’eau risquent d’avoir des problèmes. Au minimum, des exigences pour réduire la consommation d’eau.
- Il est tout à fait possible que le coût de l’eau pour les consommateurs finaux, y compris la population, continue à augmenter – c’est un autre facteur d’inflation.
- De nombreuses entreprises pourraient faire l’objet d’exigences supplémentaires, assez strictes, de la part des écologistes, et certaines pourraient devoir investir dans de nouvelles installations de purification encore plus efficaces.
- De nouvelles exigences sociales et des conflits sont possibles – n’oublions pas que l’eau est une nécessité vitale. Comme on dit, in aqua est vita– l’eau, c’est la vie.
Voilà quels sont les nouveaux maux de tête de l’Europe.
Alexandre Lemoine
