11 novembre 2017,
En ce samedi 11 novembre où la France commémore l’armistice de 1918, signé dans la clairière de Rhetondes, en forêt de Compiègne (Vosges), qui marque la fin de la “Grande Boucherie” que fut l’apocalyptique Première Guerre mondiale, nous publions à nouveau la photo rare d’un spahi algérien qu’il serait bon, en ces temps tumultueux, de diffuser très largement.
A l’occasion de la célébration du centenaire de l’enfer de la bataille de Verdun ((21 février-19 décembre 1916), Kamel Mouellef, arrière-petit-fils d’un tirailleur algérien mort au front en 1918 et auteur de deux BD qui rendent hommage au sacrifice des tirailleurs nord-africains et africains engagés dans l’armée française, lors des deux tragédies mondiales, nous a transmis cette photo, belle et rare, d’un spahi algérien en train de se recueillir dans l’Oise, en 1916.
Les spahis étaient des soldats d’unités de cavalerie appartenant à l’Armée d’Afrique qui dépendait de l’armée de terre française. Un 5e régiment de spahis algériens fut créé lors de la mobilisation générale d’août 1914. Les spahis algériens furent envoyés au front dès le déclenchement des hostilités.
Une parenthèse spirituelle sur un champ de bataille mortifère, d’une grande valeur historique.
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